| Chroniques du village global - août 99 PME Magazine Parfum pour félins
Les chercheurs du zoo de Dallas ont récemment fait une trouvaille intéressante. Préoccupés par le peu d’entrain des femelles ocelot à procréer, ils finirent par dénicher par hasard une substance qui les rend folles: “Obsession pour homme” de Calvin Klein. La vie sexuelle subitement frénétique des ocelots (sorte de jaguars miniature), et le bond du taux de natalité qui s’ensuit, a de quoi réjouir les responsables. L’histoire ne révèle pas comment la découverte fut faite. Nous laissons ce point à votre imagination.
Blague terrifiante
A 11’000 mètres d’altitude, les 391 passagers d’un 747 de la British Airways San Francisco-Londres furent surpris puis terrorisés en entendant un message annonçant que l’avion était sur le point de s’écraser, et les priant de boucler leurs ceintures. Deux passagers âgés, souffrant de crises d’anxiété, furent soignés en urgence par un médecin du bord tandis que l’équipage s’excusa de l’erreur qui venait de se produire. Elle provenait d’un passager qui avait voulu s’amuser en appuyant sur un bouton d’alarme.
La réelle question posée par cette anecdote est bien pourquoi la British Airways juge indispensable de pré-enregistrer un tel message.
Le chien ronge le train
Toujours dans le domaine aérien, un chien-loup enfermé dans la soute d’un Boeing 767 United Airlines a réussi à se libérer de sa cage et a commencé à mâchouiller puis à dévorer les fils électriques, câbles et autres structures métalliques du train d’atterrissage de l’avion, plongeant le cockpit dans le noir et éteignant les voyants d’alarme. Les volets des ailes étant partiellement hors-service, le pilot dut poser l’avion plus rapidement et plus brusquement que d’habitude. Les 159 passagers débarquèrent tous dans la pagaille à l’aéroport de San Francisco. Lorsque le personnel de maintenance ouvrit la soute, le chien, visiblement heureux, s’enfuit en jappant. Il court toujours.
Dangereuse ironie
Une vieille histoire insolite vient de trouver son dénouement à Seattle. John Leonard, 24 ans, avait intenté un procès à la société Pepsi après avoir réclamé en vain son jet Harrier contre 7 millions de points Pepsi. Dans une publicité ironique, Pepsi encourageait ses clients à collectionner des points pour recevoir des prix, terminant son argumentaire par ce qu’elle croyait être un gag: “pour 7 millions de points, vous gagnez un avion de chasse”. John les prit au mot. Il acheta les points pour 10 cents chacun, et déboursa donc 700’000 dollars pour acquérir cet avion qui en vaut 23 millions. Les responsables de Pepsi, sidérés par un tel manque d’humour, refusèrent d’entrer en matière. Un juge vient de leur donner raison: “Aucune personne de bon sens n’aurait pu confondre cette plaisanterie avec une offre réelle”.
David Nachman, l’avocat de John, hésite à faire appel.
Pascal Montjovent retour au sommaire |